L'esprit Inter Mathias Deguelle - L'esprit inter - Mercredi 15 juillet 2015
« Un orfèvre. Le genre de gars qui doit écrire ses textes à l’ombre de la flamme d’un bec benzène avec pipette, éprouvette et microscope. Hein, joli ? C’est comme ça que je l’imagine, moi. Un savant fou des mots. Son nom ? Vincent Roca. Et vous allez l’entendre ou plutôt l’écouter ce jongleur quand il est face à un concurrent comme Fabrice Lucchini, eh ben il se démonte pas ! Et il nous livre une espèce d’oeuvre d’art qui ne dit pas son nom : de l’éloquence, du bagout, une faconde, et une élocution sans pareil, nous redécouvrons Vincent Roca et sa chronique depuis Le Fou du Roi datée du 13 mars 2006. »
Merci, mon cher Jacques, pour ce texte touchant et poétique, élogieux, trop élogieux pour le brin d'homme que je suis.
(...) Alors, non, s'il vous plaît, ne réduisez pas tout à ce que vous voyez ou qu'on vous donne à voir : Vincent Roca n'est ni chroniqueur, ni auteur, il n'est pas nouuvelliste, encore moins pamphlétaire, il est plus que tout ça : c'est un grand alchimiste.
Vincent Roca dans le dictionnaire !
Gardons la tête froide, il ne s'agit ni du dictionnaire de l'Académie Française, ni du Petit Larousse, ni du Petit Robert,
encore moins celui des médicaments, ou des termes juridiques, il s'agit du
Octobre 2012Octobre 2020
Voir aussi du même auteur :
Novembre 2015 (Credo, Vélo et Brèves...)
Préfaces des livres de chroniques :
Guy Carlier - Papiers bavards - 2002 Je n’aime pas les jeux de mots. Je n’aime pas les virtuoses. La poésie m’emmerde. Je n’aime pas les tons sentencieux. J’adore Vincent Roca...
Philippe Sollers- Vincent Roca sucre les phrases - 2003 Vincent Roca est comme moi : il est fou. Chacun son style : je construis, il détruit ; j’élabore, il dissout ; je plane, il bombarde ; je chante, il sarcasme. On se comprend très bien. Il me fait rire. A mes dépens, bien sûr...
Philippe Avron- Éloge de quelques inutiles (et autres célébrités) - 2005 Vincent Roca a un don : il aime. Il aime ceux qui jouent, qui chantent, qui dansent, qui peignent, qui parlent. Il aime ses frères en écriture, ses frères de mots, ses pairs...
Guy Bedos- Tout Roca... sinon rien ! - 2009 Je ne connais pas Vincent Roca dans l’intimité. Ce n’est pas, à proprement parler un ami. Je ne sais pas s’il est marié, père de famille, homosexuel ou addict à des substances hallucinogènes...
... un pays où tout n’est pas rose et bleu. Le mot joui finit, certes, par oui et canon, par non, mais le mot haine commence par une hache (le mot amour, fragile, n’en a pas !), bâillonné s’écrit avec deux haines, solitude finit toujours par un nœud, silence rime avec indolence pour les uns, violence pour les autres, fricoter commence par fric...
Admirez ci-contre le regard fuyant et le sourire coincé de l'impétrant empêtré !
Interview de Vincent Roca sur Raymond Devos Série de pastilles tournées par le Festival du Mot avec cinq des lauréats du Prix Raymond Devos
Un dessin de Bridenne Pézenas, avril 2005
Nécrologie de Vincent Roca Extrait du discours de Gaëtan Gorce, sénateur-maire de La Charité sur Loire,
lors de l'inauguration du 8e festival du mot, mercredi 30 mai 2012
Notre compagnon de jeu de mots, notre fabriquant agréé de litotes, braconnier des dictionnaires et des syntaxes, trousseur de phrases fraîches et d’atterrantes allitérations, saute-ruisseaux et rimailleur, godelureau railleur et champion du temps de prose, en particulier lorsque c’est ciseleur qu’on sonne ; voyageur en toutes lettres, aiguiseur d’accent aigu, graveur d’accent grave, accentueur circonflexe, raffineur de contexte, simplifieur du complexe, charpentier de syllabes, tailleur de prières, compagnon de doute, notre très cher et (presque) fidèle ami : Vincent Roca n’est plus !...
Les mots de Philippe Avron En juillet 2004, Philippe et moi avons cohabité au Théâtre du Chêne noir
durant le Festival d'Avignon,
lui avec son spectacle Rire fragile
et moi avec Sur le fil dérisoire.
En janvier 2006, Philippe est venu voir Une heure de gaîté... au théâtre de la Gaîté-Montparnasse à Paris :