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VINCENT ROCA Diaporama
a débarqué sur la planète Terre
avec brio et Austria, un jour de mai 1950, à Bregenz, sur les bords du lac de Constance
a satisfait un petit plaisir solitaire
en s'enfermant dans des cabines de photomaton lyonnaises à l'âge de l'adolescence
a squatté écoles, collèges, lycées et facultés
de 1954 à 1971, tout en s'initiant aux plaisirs de la scène dans la peau de Créon, Mercutio, Le Roi Lear, Sganarelle
a joué les jeunes premiers
à Lyon, au Conservatoire d'Art Dramatique, de 1966 à 1968
a décroché ses premiers emplois rémunérés
au Théâtre des Jeunes Années de Maurice Yendt, installé dans le Théâtre du 8e à Lyon de 1969 à 1971
a survolé la Méditerranée
pour porter la bonne parole de Pythagore et les équations du second degré en Afrique francophone (Cameroun, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal, Niger) de 1971 à 1989
a rencontré son clown
à Banon, durant les étés 86 et 87, sous la houlette de Guyette Lyr, et l'a propulsé sur les routes, en duo avec Jean-Claude Mourlevat (désormais auteur chez Gallimard !)
a cohabité avec une guitare
à Dakar (Sénégal) au Bilboquet, pour laquelle il a écrit ses premières chansons, entre 1981 et 1984
a créé son tout premier spectacle en solo
Allegro ma non troupeau au Café-Théâtre Le Sarrault à Dakar en 1988
a franchi le pas
en traversant la Méditerranée dans l'autre sens, et en débarquant, totalement inconnu, dans le Off du Festival d'Avignon, en juillet 1989, avec pour tout bagage un mouton et son premier spectacle, puis à la Cave-Poésie de René Gouzenne à Toulouse où il planta sa tente dans le jardin de Jean-Pierre Beauredon
a logé dans un cimetière
en jouant Emanou dans Le cimetière des voitures, pièce de Fernando Arrabal créée par la Compagnie Le Pantographe à Toulouse en décembre 1989, en présence del 'auteur, et reprise au Festival d'Avignon Off en juillet 1990
a suivi une thérapie de troupe
avec la Compagnie Le Pantographe, à Toulouse (Le cimetière des voitures, de Arrabal (1989), L'Appel de Lauren de Paloma Pedrero - 1990), la compagnie Beaudrain de Paroi à Toulouse (Don Juan - 1991), la Compagnie du Nyl, à Paris (La Leçon de Dégustation d'Elizabeth Landwerlin - 1996, création au Théâtre du Ranelagh, Un simple froncement de sourcil de Ged Marlon, avec Dau & Catella, jouée au Chien qui fume à Avignon puis en tournée.
a écumé les caves, les boutiques, les garages
bref, toutes les salles de café-théâtre (Chocolat-théâtre à Marseille, Fontaine d'Argent à Aix-en-Provence, Scène-sur-Mer à Antibes, Espace Gerson, Migraine et Marquise à Lyon, le Bijou et la Cave-Poésie à Toulouse...), et les Festivals d'Humour (Villard-de-Lans, Tournon-sur-Rhône, Boeuf-théâtre d'Antibes, Trouville, Montreux, Morges-sous-Rire, Performance d'Acteur à Cannes, Eté de Vaour, Printival de Pézenas, les Devos de l'humour à Monnaie, Villeneuve-sur-Lot, Vienne, Juste pour rire à Montréal...) avec son premier spectacle "Allegro ma non troupeau" joué plus de 400 fois.
a croisé des saltimbanques
et un fils de saltimbanque...
a cassé du sucre
sur le dos de ses petits camarades humoristes dans les Chroniques de la Scène Ordinaire avec Dau & Catella et joué des délires à huit mains avec les mêmes et Pierre Aucaigne : Carré d'agneaux, Garantis à vie, ou Pas d'affiche
a été sponsorisé par Candia
à l'occasion de la création de non deuxième spectacle, Moderato Cantabudulé avec Eddy Schaff (piano et accordéon) en 1993 au Moulin à paroles à Avignon, en 93 puis à Paris au Théâtre Maubel-Galabru, et en tournée
s'est immergé dans les 50 chansons de Boby Lapointe
pour en tirer Et le petit l'a peint, décor de Jean Juillac et une mise en scène d'Odile Juillac, créé à Pézenas, joué au Bijou à Toulouse, et, en Avignon, au Cinévox, puis sur la péniche Dolphin blues.
a repris son soliloque
pour la création de son troisième spectacle d'humour, Texte-appeal, joué en Avignon en 95, en tournée (95-98)
a dézingué le Off d'Avignon
avec Dau & Catella dans une folie douce intitulée Se moquing, no se moquing jouée en 98 au Rouge-Gorge, reprise en 99 au Chien qui fume puis en tournée
a convoqué le professeur Rollin
pour bâtir avec lui Mots et usage de mots, créé au Théâtre du Tourtour à Paris en Avril 99, repris au Théâtre de la Main d'Or, puis joué plus de 350 fois en tournée
a répondu au téléphone à Laurence Boccolini
qui lui a proposé, sur les conseils de Virginie Lemoine, de venir faire en direct le portrait de Jean-Pierre Mocky le 18 janvier 2000 dans son émission « Rien à voir » sur France-Inter.
a habillé ses contemporains
pendant onze ans de mars 2000 à juin 2011 dans l'émission « Le Fou du Roi » de Stéphane Bern, sur France-Inter, émission pour laquelle il a écrit 815 chroniques
a fait sonner son réveil
aux aurores et participé au 7/9 de Stéphane Paoli sur France-Inter en 2001 en remplacement de Guy Carlier pendant trois mois, puis au 7/10 de Nicolas Demorand dans le cadre des « Évadés du Fou du Roi » de janvier à juin 2008.
a travaillé le dimanche
dans les émissions de William Leymergie « Au bout de la langue » (2002) et « Hommage ou dessert » (2003) sur France Inter
a plongé dans le cerveau de Raymond Devos
lors du spectacle de clôture du Festival Les Devos de l'Humour à Monnaie en octobre 2002 (en présence de Raymond Devos), spectacle conçu et mis en scène par Xavier Lacouture et intitulé Hommage de tête
a récidivé, avec François Rollin
pour donner naissance à un nouveau spectacle, Sur le fil dérisoire, créé à l'Hexagone, scène nationale de Meylan en 2003, joué au Bâteau Feu-scène nationale d'Angoulême le 5 décembre 2003, à Paris, au Studio des Champs-Elysées de février à juin 2004, au festival d'Avignon, au Théâtre du Chêne Noir, en 2004 et en tournée
a joué les Producteurs
au sein de Léo Tarmac, avec Louisa Temal, en proposant au Festival d'Avignon le spectacle Semianiki des clowns russes Licedei au Chêne Noir, et les marionnettes québécoises Cabaret Décadanse au Big Bang en juillet 2004
a écrit des chansons
pour Chanson plus bifluorée (Album «Poum !»), pour Elsa Gelly, CD et spectacle « Larguez les amours » mis en scène par Marinette Maignan, musiques de David Richard et Pierre-Marie Braye-Weppe, et pour Clémentine (Corps et flammes).
a enfilé ses pantoufles
chaque année à la fin du mois de mai au Festival du Mot de La Charité sur Loire dans lequel il s'ébat comme un coq en pâte depuis la deuxième édition en 2005. Lors de la 9ème édition, il a délivré, chaque jour, sur la place publique, le "Roca du jour", et présenté, comme chaque fois, le mot de l'année. Le "Roca du jour", en place publique, est prorogé pour les éditions 2014 et 2015. En 2015, il fit un hommage délicat et néanmoins appuyé à son collègue Jean-Jacques Vanier, lors de la remise du Prix Raymond Devos de la langue française, en l'absence de Madame la Ministre de la Culture. Il tient désormais la rubrique "J'ai deux mots à vous dire" sur la place des Pêcheurs du jeudi au dimanche (éditions 2016, 2017 et suivantes...)
a officialisé sa maladie
le Delirium très mots, motomanie aiguë à tendance logorrhéïque forte, maladie qui le poursuit de rechute en séquelles jusqu'à aujourd'hui, et qu'il promène un peu partout jusque dans les bars de la vallée de la Fensch à Florange dans le festival « Scènes au bar » ou chez l'ami Yannick Jaulin à Pougne-Hérisson au Nombril du Monde en août 2010, au festival Komidi dans le Sud Sauvage sur l'île de la Réunion (avril 2013). En tournée juqsqu'en 2017.
a fait son cirque
dans son spectacle Une heure de gaité par semaine, mis en scène par Michèle Guignon, avec Pierre-Marie Braye-Weppe (violon et guitare) créé le 10 septembre 2006 au théâtre de la Gaité-Montparnasse, repris au théâtre du Chêne Noir à Avignon et en tournée
a titillé les abeilles
à l'Hexagone, scène nationale de Meylan en 2009 dans le cadre des Rencontres-I, Biennale des Arts-Sciences
a fait la tournée des bars
avec Yves Jamait et sa joyeuse bande du "Bar à Jamait", où il a croisé, entre autres, Anne Sylvestre, Bernard Joyet et Nathalie Miravette, Sarcloret, Gérard Morel, Jehan, Agnès Bihl...
a tenté de décrocher la lune
sur les toits de Valence avec l'ami Wally lors d'une nuit de mots et de notes dans le deux pièces cuisine de Marc Buonomo
a côtoyé le diable
en la personne de Didier Porte chassé du paradis du Fou du Roi par monsieur Philippe Val. Photo prise lors d'un spectacle "Roca/Porte" au Festival Les petites rêveries à Brinon sur Beuvron en juin 2010
a laissé couper quelques arbres
pour que ses chroniques du Fou du Roi soient publiées dans les recueils : « Papiers bavards » (préface de Guy Carlier), « Vincent Roca sucre les phrases » (préface de Philippe Sollers), tous deux parus chez Albin Michel. « Éloges de quelques inutiles (et autres célébrités) » (préface de Philippe Avron), paru aux éditions Le Pré aux Clercs, « Tout Roca... sinon rien ! » (préface de Guy Bedos), paru chez Chiflet et Cie.
a défié le Temps
sous la houlette du metteur en scène Gil Galliot, artiste diamantaire, avec qui il a construit son dernier spectacle en date, Vite, rien ne presse ! créé au Festival d'Avignon 2009, en tournée de 2010 à 2014, en villégiature au théâtre du Lucernaire à Paris pour 80 représentations de mars à juin 2012, repris au Petit Hébertot, à Paris, tous les dimanches jusqu'à fin mars 2013 et de retour au Festival d'Avignon (off !) au théâtre des Béliers, au réveil, en juillet 2013. Spectacle en tournée en 2014, 2015 et 2016.
a levé le coude
avec quelques bons camarades, Wally, Gérard Morel, Trinidad, Camille Schnebelen, Jean-Baptiste Azéma et Françoise Chaffois dans le spectacle Et le vin fût... qui, comme son nom l'indique, n'y va pas avec le dos de la cuillère mais plutôt avec le ventre du verre
a fait ses contes
lors d'une fraîche soirée de juin 2011 à Bertrou, Subligny, dans le centre de la France, chez l'ami Jacques Dau instigateur de cette Nuit du conte, ce qui lui a permis, dans sa tête, de faire un clin d'oeil à un ami parti trop tôt, le conteur Mamadou Tommy Diallo. Il a également participé à l'édition 2016.
a perdu quelques kilos
en organisant la soirée «M'aigrir» à l'Espace Michel Simon de Noisy le Grand avec une brochettes de joyeux drilles, Susy Firth, Patrice Thibaud, Krystoff Fluder, Guillaume Meurice, Gab, en avril 2011
a bu du petit lait
avec Jacques Bonnaffé, en créant une "Invitation au fromage", spectacle à deux voix joué lors de la 7e édition du Festival du Mot de La Charité sur Loire, en juin 2011 dans l'église Saint-Pierre, puis dans le cadre du Festival Temps de paroles (juillet 2012), dans le cadre de "Un dimanche à la campagne", organisé par les théâtres de Cébazat, Lempdes, Riom, Cusset et la Baie des Singes à Cournon (juin 2013), programmé à Feignies par Le Manège à Maugeuge (février 2014).
a reçu droit dans l'ego
le grand prix Raymond Devos de la langue française 2011 des mains du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, aux côtés de Grand Corps malade, parrain de la semaine de la Francophonie.
a porté la jaquette
aux côtés de son ami Jacques Dau dans son spectacle "Qu'est-ce qu'on fait pour Noël ?", mis en scène par Jean-Pierre Beauredon, créé à la Cave-Poésie René Gouzenne à Toulouse en décembre 2013, joué lors des Festivals d'Avignon 2014 et 2015, au théâtre du Lucernaire à Paris (du 12 novembre 2014 au 25 janvier 2015) en tournée jusqu'en décembre 2016.
a rechaussé une guitare
dans un duo-joute avec l'ami Wally, spectacle intitulé "150 kg à deux, on vous en met un peu plus ?", échange de bons procédés, de chansons et brèves, de digressions en musique, de challenges relevés à brûle-pourpoint, en tournée en 2015 et suivantes...
a révisé son alphabet
pour présenter le 11 mars 2017, lors du 2ème Dico-Plaisir, salon des dictionnaires, au petit Théâtre des Quinconces au Mans, un nouveau Best Of, intitulé "de A à Z (Abécédaire Aléatoire)", qui permet au public de choisir lui-même l'ordre des séquences. Spectacle en tournée à partir de février 2019.
a décidé de se taire une bonne fois
dans un spectacle seul en scène mis en scène par Gil Galliot intitulé "Ma parole !", créé lors du Festival Off d'Avignon 2017, au Théâtre Le Petit Chien, en tournée à partir de la saison 2017-2018.
a joint la parole au geste
en compagnie de Patrice Thibaud, dans une performance "Le mot et le geste, la preuve par deux", lors de la soirée de clôture du 29ème Festival National des Humorites de Tournon-sur-Rhône/Tain l'Hermitage, le 2 septembre 2017.
a pris un bain
car il faut bien, après une telle bio, laver sa réputation - baignoire sabot style victorien, au détour d'une de ces haltes typiques qui jalonnent les tournées (Le Logis des Tours, 16240 Villefagnan).
NB. Suite à de nombreuses demandes insidieuses, je me dois de signaler que cette photo a été prise, en tout bien tout honneur, par mon régisseur, Timothée Horvais, à ma demande et sans aucune contrepartie de quelque nature que ce soit.
Petit résumé à l'usage des folliculaires :
Né sur le lac de Constance (c’est dire sa détermination), Vincent Roca a creusé son sillon tout sauf rectiligne : les traboules lyonnaises, les pistes d’Afrique, les méandres de la Garonne et les rues du 20ème arrondissement parisien. Jeune, il est passé des bancs de l’école aux estrades des lycées, moins jeune, il a squatté en solo les plateaux de théâtres et les salles d’Avignon, il s’est installé pendant onze ans devant la bonnette rouge du micro de France-Inter, au Fou du Roi de Stéphane Bern. On a bien voulu lui remettre en 2011 le Grand Prix Raymond Devos de la langue française. Il a dès lors promené sa langue sur les murs de bien des villes, théâtres, salles des fêtes, jardins, appartements, cuisines…
Bien qu’écrite au passé composé, cette bio est toujours en cours d’évolution…
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