Je m’appelle Vincent Roca, et ce depuis maintenant quelques décennies… on me dit magicien des mots, moi je dis escaMOTeur, plus approprié. On me dit humoriste. Je n'aime pas beaucoup ce terme : le fleuriste vend des fleurs, l'humoriste vend de l'humour. Or l''humour n’est pas un produit. L’humour, comme la fleur, est là pour ses couleurs et son parfum. Il donne à voir différemment. C'est un filtre. Magique...
Une chanson sur la burqa... Extraite du spectacle "Qu'est-ce qu'on fait pour Noël ?" avec Jacques Dau et Vincent Roca
Paroles : Vincent Roca / Musique : Pascal Sangla
Y a-t-il une vie sous le manteau ?
C’est un suaire à vivant
Un manteau de fourrière
Un habit de mensonge
C’est une toile-écrou
Un coton d’emballage
Une cagoule à rallonge
C’est une bâche à cache-cache
Un collant citadelle
Un étui à silhouette
C’est une chape d’aplomb
Un rideau de tutelle
Une housse de muette
C’est une ombre portée
Une robe à dérober,
Un drap de haute clôture
Y'a-t-il une vie sous le manteau
Un corps dans le paquet-caveau
S'il y a une bombe à l'intérieur
Où diable est le détonateur ?
Y'a-t-il une vie sous le manteau
Un corps dans le paquet-caveau
S'il y a une bombe à l'intérieur
Où diable est le détonateur ?
C’est une niche sur mesure
Une coquille d’embargo
Un scaphandre de chiffon
C’est un exil sur place
Un couvre-liberté
Un filet à possession
C’est un bunker battant
Une grille à baldaquin
Un bâillon grande surface
C’est un fanati-case
Une cage de quarantaine
Un sac de contumace
C’est un cocon à vie
Une trousse à oubli
Un tissu sans issue
Y'a-t-il une vie sous le manteau
Un corps dans le paquet-caveau
S'il y a une bombe à l'intérieur
Où diable est le détonateur ?
Y'a-t-il une vie sous le manteau
Un corps dans le paquet-caveau
S'il y a une bombe à l'intérieur
Où diable est le détonateur ?
Éternelles questions, éternelles réponses... Extrait d'une interview faite pour la revue ANC de la ville d'Arcueil, en décembre 2017
D'où vous viennent ce plaisir de la langue française ? Quel rapport avec votre formation en mathématiques ?
Mes premiers plaisirs (solitaires !) d’écriture, dans mon souvenir, sont, à l’âge de l’adolescence, la rédaction de lettres à mes parents. Je n’arrivais pas à raconter mes journées de vacances, dans ce qu’on appelait à l’époque les « colos », au premier degré. Cela me semblait dénué de tout intérêt. Alors il me fallait fleurir la chose, glisser des chausse-trappes, faire sonner les mots différemment, bref, m’écarter de la banalité (de l’écriture, mais probablement aussi des jours à raconter !) et m’amuser en espérant que mes lecteurs s’amusent également.
Et puis, à l’époque, j’étais tombé dans la marmite Raymond Devos, dans le chaudron Boby Lapointe, dans la cocotte Boris Vian et ne voyais déjà plus l’intérêt de m’exprimer comme le faisait le présentateur du journal de 20h ou le Président de la République (qui était-ce en ces temps reculés ? De Gaulle ? René Coty ? Mon dieu, ce n’est pas possible d’être aussi vieux !!!) Et les mathématiques, me direz-vous ? J’étais fasciné car il s’agissait d’une véritable langue, avec son vocabulaire, sa grammaire, ses conjugaisons… Et ça véhiculait du mystère, là encore, à mille lieues de la banalité…
Et ces mathématiques m’ont donné une rigueur qui allait m’aider dans mes recherches linguistiques ! J’additionnais les mots, je soustraiyais les sons, je multipliais les sens, je divisais les expressions et tout ça avec l’outil mathématique de base : la logique. La logique fut mon école de l’absurde…
Qui sont les auteurs qui comptent pour vous ? Qui vous accompagnent au quotidien ?
Comment ne pas citer :
l’immense Pierre Desproges (grand horloger de la phrase),
le subtil Raymond Queneau, le terrifiant et drôlatique Beckett, le redoutable Cioran, l’envoûtant Faulkner, le doux Paassilina (et son lièvre de Vatanen),
et, pour sortir des auteurs morts,
le génial Éric Chevillard, auteur de nombreux romans aux Éditions de Minuit et de très beaux aphorismes, tels que celui-ci :
« Tu ne fais pas ton nuage, tu parais pluvieux ».
Vincent Roca au 14ème Festival du mot
La Charité sur Loire - mai 2018
Cette année, après "Le Roca du jour" et "J'ai deux mots à vous dire", ils ont appelé la chronique quotidienne de Roca sur la place publique : "Roca toujours !". C'est pompeux, cela porte atteinte à mon indécrottable modestie (oui vous avez bien entndu : "indécrottable" c'est un mot qui vient de "crotte", que plus personne n'utilise de nos jours, c'est au figuré, il est ici mal employé car il est sensé se dire pour des personnes...) et cela m'inquiète pour l'avenir : je sens venir les prochaines dénominations, "Roca encore !", "Eh oui, Roca !" ou "Un dernier mot, Roca ?".
Vincent Roca au 12ème Festival du mot
La Charité sur Loire - mai 2016
J'ai deux mots à vous dire
Le mot de l'année :
Réfugié(s)
En conclusion de l’article du Figaro qui présente le mot de l’année 2016, je lis ceci : «Cette année, l'humoriste qui commente à chaque édition le mot de l'année sera bien en peine de faire rire le public», conclut avec gravité Marc Le Carpentier. Merci, cher Marc, de cette pensée… grâce à toi, le public aura au moins souri une fois… .../...
Le mot de l'année :
Transparence (jury) et Mensonsge(s) (internautes)
Je ne voudrais pas semer le trouble, mais la transparence, pour ne rien vous cacher, j’ai du mal à y voir clair. Transparence : caractère d’une matière qui laisse passer la lumière et paraître avec netteté les objets qui sont derrière. Exemple, la transparence d’une robe. Elle laisse passer la lumière et paraître avec netteté le derrière. Ou la transparence d’une vitre. In vitro veritas... .../...
Extraits des chansons de Jean Ferrat
Au piano : Nathalie Miravette (aidée par Bernard Joyet au tournage de pages !)
Vincent Roca, êtes-vous le fils de Robert Rocca ? Réponse sous forme de lettre ouverte et ouvertement de mauvaise foi dans laquelle vous trouverez également une photo qui, je l'espère, mettra fin à cette sempiternelle question...
Madame, Monsieur,
bien que vous soyez la 2843e personne à poser cette question relative à Monsieur Robert Rocca, je me fais un plaisir de vous apporter les précisions suivantes : Robert Rocca et moi-même ne faisons pas partie du même arbre généalogique. Le sien fait partie des arbres à feuilles caduques, d'où son charme, le mien fait partie des arbres à feuilles persistantes et signantes, ce qui peut provoquer, pour certaines personnes, je veux bien le reconnaître, un certain mélèze...
1. La première 18 janvier 2000, invité Jean-Pierre Mocky
Emission "Rien à voir" de Laurence Boccolini
Un auditeur me pose la question suivante : « Je suis un passionné de Scrabble et je voudrais savoir si le mot Mocky peut être considéré comme un nom commun. Si tel était le cas, cela me permettrait de placer d’un seul coup les lettres k et y, ce qui, sur un mot compte triple, peut donner un joli score. » Je réponds à mon auditeur : votre question est très pertinente ! Pour écouler votre k et votre y, il y a bien une autre solution : faites d’abord « Moka » puis, avec un w que vous aurez sagement mis de côté, vous ferez « whisky » au tour suivant en l’accrochant à « Moka ». A condition bien sûr qu’un autre joueur ne vienne pas entre temps se greffer sur le k de votre Moka, avec par exemple képi, aïkido ou ski. Bon, si on vous fauche la place avec ski, essayez tout de même de glisser w, h et i devant, ça fera whiski avec un i à la fin mais comme 87,7% des joueurs de scrabble sont incultes, (alors que cette proportion tombe à 73,6% chez les invités à la cérémonie des Césars et 53,5% chez les Ministres de la Culture – pratiquement un sur deux, c’est terrifiant ! -) vous pouvez espérer que vos camarades de jeu n’y voient que du feu...
26 mai 2010 sur France 2 : Les dix ans du Fou du Roi : Stéphane Bern, Trinidad et Vincent Roca (coupé au montage de l'émission, bien sûr !)
762. Le bonheur Le Fou du Roi, 22 mars 2010
764. L'art de la caricature Le Fou du Roi, 29 mars 2010
769. Au siècle dernier Le Fou du Roi, 22 avril 2010
785. Richard Bohringer Émission Le Fou du Roi, 1er octobre 2010
815. Et la dernière... Émission Le Fou du Roi, 29 juin 2011
Adresse au Maire de Paris Texte dit sur France-Inter, dans le cadre des Évadés du Fou du Roi, dans le 7/10 de Nicolas Domorand le 4 juin 2008.
Ce matin, permettez, Bertrand Delanoë,
Que je m’adresse à vous, à cloch’ sur mes douz’ pieds.
Et qu’au Mair’ de Paris, je souffle deux trois choses…
Vous faut-il urgemment, pour les besoins d’la cause,
Imiter Duracell, notre lapin d’arène,
Taureau de pacotille et son écarlat’ reine ?
Vous faut-il, comme lui, viser le chiffon rouge
Du pouvoir qui scintille et qui sans arrêt bouge ?
Un trône en céramiqu’ faubourg St Honoré ?
Restez donc à Paris, Bertrand Delanoë ! .../... Adresse au Maire de Paris
Rocabulaire Le jeu consiste à prendre un mot ou une expression, à se glisser entre deux lettres, à s'engouffrer, à se promener, le temps de quelques lignes...
POÉSIE
La POÉSIE est une maladie.
Une maladie non orpheline puisqu’elle est fille du langage et de l’émotion. Comme la frénésie, elle se traduit par une exaltation qui met parfois hors de soi, comme l’hérésie elle heurte la raison, comme l’énurésie elle peut-être inconsciente, et laisser des traces sur le papier, comme la pleurésie, elle enflamme le thorax, comme le kinési, elle est mouvement, chaleur, froid, elle sollicite les muscles, les tendons, et comme le revenez-y, elle ne vous lâche pas facilement.
L’individu atteint de POÉSIE, appelé poète pour qu’il ne se fasse pas bêtement écraser au carrefour, a des troubles de la vision et de la perception. Il lui arrive de voir à la place d’une table un bout de mer, un miroir, la tristesse ou même une enclume. Pour le poète, les voyelles ont des couleurs, et le ciel pèse comme un couvercle. Selon qu’il s’appelle Guillaume Apollinaire ou Allain Leprest (avec deux ailes) le poète voit passer sous le Pont Mirabeau nos amours ou des hydrocarbures.
Le poète a fait des études jusqu’à la licence, dite poétique, mais il n’a pas de travail pour autant. Pour subsister il fait la manche, ou l’océan, ou le ruisseau. Il se nourrit à la source et malgré ses dents de lait et ses griffes en coton, mord à même le monde. Les poètes les plus atteints sont enfermés dans des sortes de prisons dorées qu’on nomme anthologies, mais qui ne sont pas toutes l’œuvre de Georges Pompidou. La promiscuité y est douteuse et le sale type qui monte la garde s’appelle Michard.
La POÉSIE est une maladie incurable. Elle est même une des rares maladies qui se prolonge après la mort. C’est d’ailleurs souvent après la mort qu’elle est, semble-t-il, le plus contagieuse. Et c’est grâce à cette hypothétique promesse de contagion, que beaucoup de gens tristement sains fréquentent les poètes morts, dans l’espoir secret d’attraper leur maladie.
Chansons pour Elsa Gelly Album "Larguez les amours" Textes : Vincent Roca
Musiques : David Richard et Pierre-Marie Braye-Weppe
Le prince charmant
On m’appelle Cendrillon / Je suis la belle au bois fumant
J’attends mon prince châtiment / Cendrier est son nom
De tous mes poumons grillés / Je dépose ma vie à ses pieds
Anatomie
Lorgnez sur mon anatomie / Matez la chair et le châssis
Mes cartilages vous sont offerts / Et mes humeurs et ma salive
Avec mes sucs et mes odeurs / Tout est bon dans l’écorchée vive...
Elsa Gelly, David Richard (accordéon), Pierre-Marie Braye-Weppe (violon, guitare)
Amusements prohibés (version 2017) sur l'air de "Jeux interdits"
Paroles : Vincent Roca / Musique : anonyme
Défense d'entrer de cracher de fumer d’uriner d’afficher de jeter des ordures
Interdit de toucher de parler au chauffeur
De marcher sur les p'louses et d'écrire sur les murs
Compostez votre titre de transport respectez la zone de confidentialité
Attention à la marche en descendant du train
Empruntez le sens de la visite SVP
Fumer provoque le cancer signalez tout colis qui vous semble suspect
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé
Contrôles radars fréquents propriété privée circulez
Il est expressément absolument tout à fait interdit de se pencher dehors
Nicht hinausleenen do not lean out of the window
e pericoloso sporgersi
Ne dépassez pas la dose prescrite
Pas plus de dix articles, ne souriez pas
Dégagez les oreilles bouclez votre ceinture ne bougez plus ne respirez plus c'est fini
Le 6 mars 2005 au Fanal, Scène Nationale de Saint-Nazaire, dans le cadre des "Courants d'airs", fut chantée en public l'intégrale des chansons de Boby Lapointe. Ce marathon Lapointe regroupait Anne Sylvestre, Gérard Morel, Xavier Lacouture, Michèle Bernard, Paule-Andrée Cassidy, Thierry Romanens, la Compagnie L'air de rien, la chorale Notes in gammes et Vincent Roca.
Abeilles Au cours de la saison 2008/2009, la Scène Nationale L’Hexagone de Meylan, dans le cadre de ses rencontres-I, a invité Olivier Darné, plasticien et éleveur d’abeilles urbaines. Ses ruches ont été installées dans l’espace public dès le printemps en plusieurs lieux de l’agglomération grenobloise. Vincent Roca fut à cette occasion institué « abeille du coche ».
Bienvenue à la banque du miel
C’est le guichet des emprunts ruche
Les intérêts sont substantiels
C’est du miel pas de la peluche
Pour faire fructifier notre mise
L’abeille a fait du trempollen
Passé de l’or dans ses valises
Du nectar dans son abdomen
C’est c’qu’on appelle l’union sucrée
Entre abeilles et p’tits épargnants
Butin d’nous autres, venez goûter
À la gratuité cent pour cent ! .../...
Je vais vous parler d’un ami.
Son prénom c’est Michel. Mais vous pouvez l’appeler elle. Il est pépiniériste. Semis-professionnel. Styliste en haute-bouture, grand maître de jet d’eau, ceinture verte, première dame. Né sous le signe du terreau, tout juste la fleur de l’âge, disons… quelques pelletées de printemps et deux ou trois brouettes. C’est un doux de la feuille qui flirte avec les fleurs. Michel est diplômé de l’école des beaux arbres. Il a fait sciences pots de fleur. Il a même fait l’ENA, l’Ecole de Naturisme et d’Arboriculture. Chez lui, ça prolifère, c’est un herbier sans nom ! Il vit avec des lys. À chaque bouton de rose qui s’ouvre, il fait une fête : il dit qu’une nouvelle rose c’est une maison éclose, alors, il faut pendre la trémière…
"Hôpital souffrance" - Festival du Rire de Montreux 2007 (Extrait)
Cet idiome de Sarkozy Chronique du 14 janvier 2011, "Le Fou du roi" sur France-Inter
Monsieur le Président de la République, permettez-moi de vous vouvoyer, simple principe de précaution. Je suis en effet un type 1) pas très riche, 2) pas très intelligent, 3) que vous pourriez aisément croiser au Salon de l’agriculture, et 4) pas tout à fait certain de mon attitude dans l’éventualité où vous me tendriez la main. Je sais que ces quatre points justifient, de votre point de vue, l’emploi du tu de proximité, voir plus si acidité, alors je préfère prendre les devants, garder mes distances, car, comme on dit, j’ai un grand respect pour votre fonction.
Monsieur le Président, une sournoise question d’un député socialiste au Ministre de l’Education Nationale, a récemment remis sur le tapis votre façon de parler, vos écarts de syntaxe, votre grammaire approximative, bref, votre jargon particulier que j’appelle cet idiome de Sarkozy et que d’aucuns qualifient de langage de poissonnière. Outre que le CAP de poissonnier contient un enseignement non négligeable de la langue française, et qu’il est donc fort peu probable qu’on entende un jour une marchande de morues déclarer en rendant la monnaie : « C’est moi que ça fait plaisir », ou bien marmonner toute seule dans son coin en dépiautant un cabillaud : « Si y’en que ça les démange d’augmenter les impôts », sachez, monsieur le Président, que, personnellement, je suis très friand de vos cabrioles verbales. .../...
Pierre Desproges est mort et n'en démord pas Chronique écrite pour l'anniversaire de la mort de Pierre Desproges, le 18 avril 2008, "Le Fou du roi" sur France-Inter, en direct du Printemps de Bourges
Il y a 24 ans, le 18 avril 88, le cancer de Pierre Desproges était annulé. Pour raison de santé. La mort, vissée sur le trottoir de la rue Blondel, cuissardes et corset, seins livides et ronds comme l’Eternité, comme il la décrit lui-même dans son réquisitoire contre William Sheller, 17 décembre 82, la mort lui a lancé un dernier : « Tu viens, chéri ? ». Cette fois-là, il n’a pas résisté. Et il est mort. Il a eu ce qu’il méritait. Du moins ce qu’il attendait, ce pourquoi il avait tenu 49 ans en équilibre instable sur notre planète dérisoire, l’unique raison qui le faisait vivre, la mort. Il en a pris pour 20 ans, et plus, car, manifestement, affinités… Desproges, mortel déposé, avec un nom qui commence comme De profundis et qui finit comme tout un chacun qu’on abroge, ne donnait pas cher de sa peau… Alors qu’on ne nous fasse pas rigoler, Desproges est mort et toujours mort. .../...
Lecture publique : "Ça vient de la rue..." au Zinc des livres à Vendôme, septembre 2008 Chronique du 6 avril 2007, "Le Fou du roi" sur France-Inter à l'occasion de la venue de IAM
Cheveux et j'exige...
Il fut un temps où ma pilosité faciale était florissante. J’étais attifé comme un jean-foutre. Les poils touffus et les cheveux tout fous étoffaient le personnage : il s’agissait de suggérer que peut-être sous cette tignasse ébouriffée gambergeait un esprit décoiffant.
Photo : Miguel Torre
(Indispen)sable
Homme.
Animal si éperdu dans la merveilleuse contemplation
de ce qu'il pense qu'il est,
qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Ambrose Bierce The Devil's Dictionary - 1911
Photo : Francis Reynès
Quand Jean-Marie Bigard remettait un prix à Vincent Roca !!! C'était une autre époque, 1994, dans le cadre des Devos de l'Humour, à Monnaie, la remise du Prix du Public par l'invité d'honneur de l'époque...
Les lauréats cette année (de gauche à droite) : Vincent Roca, Cuche et Barbezat, Vìncent Dubois
Les poteaux... les amis, quoi
Des amis en cascade... Colette, Katie Catella, Roland Catella, Vincent Roca Cascade de Langevin
Un coin dans le 20ème... Xavier Lacouture, Yannick Le Nagard, Serge Llado, Sarclo, Bernard Joyet, Vincent Roca et l'ami Wally de dos... Soirée anniversaire Wally - 14 décembre 2015 - Théâte du 20ème à Paris - Photo : Norbert Gabriel
Nous aussi on voudrait vivre vieux... nous aussi on voudrait vivre vieux... nous aussi on voudrait vivre vieux... nous aussi on voudrait vivre vieux... nous aussi on voudrait vivre vieux
Un coin de plateau... Françoise Chaffois, Trinidad, Vincent Roca, Wally (et sa guitare...), Jean-Baptiste Azéma, Camille Schnebelen Et le vin fût - 2012
Bon, là, il manque clairement Gérard Morel... Sans doute est-il allé boire un coup, juste le temps de la photo. Il faut dire que cet homme est discret : il ne veut pas prendre trop de volume. On le comprend.
Un coin de salle d'attente... Bernard Joyet, Vincent Roca , Marie-Thérèse Orain, Anne Sylvestre, Xavier Lacouture, le 11 novembre 2013 à l'Européen à Paris - Photo de Chantal Bou-Hanna
Un coin de bar... François Morel, Vincent Roca après "Hyacinthe et Rose" à la Pépinière théâtre (spectacle tendre et drôle de François Morel) le 27 février 2013 - Photo de Clémentine
Un coin de loge...
Wally, Jean-Marc Catella, Vincent Roca, Jacques Dau, Xavier Lacouture, Alain Bernard. Monnaie 6 octobre 2012
Un coin de restaurant... Dominique Desmons, Bernard Joyet, Vincent Roca, Sarclo. L'Entrepot's, Paris 20ème, 7 février 2011
Un coin de chambrée... Pierre Aucaigne, Jean-Marc Catella, Vincent Roca, Jacques Dau, Manu Kroupit Uniformes suisses - Morges sous Rire
Un coin d'herbe... Vincent Dubois, Vincent Roca, Kroupit. Villard de Lans octobre 2000
Un coin de table...
Vincent Roca, Adrienne Mascunan, Monette Candela, Michel Dupuy, Pierre Aucaigne, Boeuf-Théâtre, Antibes septembre 98
Un coin de jeunes...
Jacques Dau, Jean-Marc Catella, Vincent Roca - La GB, 1995
Un coin de piano... Eddy Schaff, Gairidon, avril 98
En guise de conclusion, car il convient de remettre les choses à leur place à la suite de cet autoportrait, somme toute, assez présomptueux...